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Liste des thèmes > Logement > Qualité de l'habitat > Entretien de l'habitat > Lutte contre le radon > Mesures mises en oeuvre pour lutter contre le radon

Mesures mises en oeuvre pour lutter contre le radon

Mesure et diagnostic dans les bâtiments existants 

Dans les bâtiments existants, un diagnostic pour évaluer la présence de radon doit être effectué. 

Il s'appuie sur une mesure préalable de la concentration en radon et une inspection méthodique de la construction, notamment de son interface avec le sol (construction sur sous-sol, terre-plein ou vide sanitaire, terre battue, planchers, dalles...). 

La mesure de la concentration en radon nécessite une rigueur particulière. 

Elle s'effectue généralement à l'aide d'un dosimètre : celui-ci enregistre les désintégrations des atomes de radon. La mesure, d'un faible coût, doit être effectuée dans les pièces de vie sur une durée minimale de 2 mois. 

La mesure s'exprime en becquerels par mètres cubes. 

Seuil de déclenchement des mesures correctrices 

Les pouvoirs publics ont retenu le seuil de 1000 bq/m3 comme seuil de dangerosité justifiant la prise rapide de mesures correctrices. 

Cependant, entre 400 et 1000 bq/m3, il est souhaitable d'entreprendre des actions simples pour les bâtiments existants. 

En construction neuve, une valeur de 200 bq/m3 est retenue. 

Techniques de réduction du radon 

Il est possible de réduire le taux de radon mais non de l'éliminer totalement. Il existe trois principaux types de techniques pour empêcher le radon d'entrer dans les habitations et pour l'évacuer. 

Ces différentes techniques peuvent se cumuler. 

La technique d'étanchéité consiste à obturer les fissures, trous, passages favorables à la diffusion du radon et à assurer l'étanchéité des sous-sols, vide sanitaires, murs, planchers et passages de canalisations. 

Cette technique, peu onéreuse, est souvent insuffisante en cas de forte concentration mais est un préalable nécessaire à la mise en oeuvre de toute autre technique. 

Il existe également des techniques traitant de la cellule habitée : celles-ci consistent à aérer les pièces en mettant en place, le cas échéant, un système de ventilation mécanique double flux (entrée-sortie). 

Enfin, les techniques les plus efficaces et utilisées sont celles qui traitent de l'interface entre le sol et le bâtiment: soit il existe un vide sanitaire et ce dernier peut être ventilé ou mis en dépression, soit le bâtiment est construit sur terre-plein et alors la mise en dépression du sol s'avère nécessaire. Ces techniques doivent être compatibles avec le système de ventilation existant dans le bâtiment. 

Précautions à prendre parallèlement à la mise en oeuvre de ces techniques 

Attention , il faut toujours veiller à la mise hors gel des canalisations, au fonctionnement normal des cheminées et des chaudières, à la surconsommation de l'énergie entraînée par une trop forte ventilation.  

Les travaux doivent en outre être conduits par des entreprises compétentes en matière de maçonnerie ou d'étanchéité et plus particulièrement en matière de génie climatique. 

Cas des bâtiments neufs situés dans des zones potentiellement à risque 

Il existe aussi des moyens pour réduire la concentration en radon provenant du sol dans les bâtiments neufs des zones potentiellement à risque. Il s'agit d'optimiser les techniques utilisées pour les bâtiments existants et de les intégrer dès la conception (limitation de la surface d'échange sol/bâtiment, traitement des caves, mise en dépression mécanique...). 

Pour plus d'information, les services à contacter :

    Pour en savoir plus

    Sites internet publics

     

    Dernière mise à jour : Août 2004